Le chat, le coq, et la petite souris

Résumé

Cette histoire raconte les aventures d'une jeune souris qui découvre le monde extérieur pour la première fois. Elle rencontre d'abord un coq, qu'elle décrit à sa mère comme un monstre terrifiant à cause de son apparence et de ses cris perçants. Elle croise ensuite un chat qu'elle trouve doux et amical, ne réalisant pas qu'il est en réalité un prédateur. En racontant cette expérience à sa mère, la souris apprend une importante leçon : ne pas juger les apparences, car elles peuvent être trompeuses. Le coq, malgré ses cris impressionnants, est inoffensif pour la souris, tandis que le chat, qui semblait si amical, représente en réalité un véritable danger. L'histoire illustre l'importance de se méfier des jugements basés uniquement sur l'apparence physique.

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Il était une fois, une petite Souris qui n’avait jamais rien vu du monde, a failli mourir la première fois qu’elle s’est aventurée dans la nature. Voici l’histoire racontée à sa mère au sujet de ses aventures.

« Je me promenais tranquillement lorsque, au moment où je tournais le coin de la rue pour entrer dans la cour voisine, j’ai vu deux étranges créatures. La première avait un air très gentil et gracieux, mais la seconde était le monstre le plus effrayant que l’on puisse imaginer. Vous auriez dû le voir.

Sur le dessus de sa tête et devant son cou pendaient des morceaux de viande rouge crue. Il marchait avec agitation, déchirant le sol avec ses orteils et frappant sauvagement ses bras contre ses flancs. Dès qu’il m’aperçut, il ouvrit sa bouche pointue comme pour m’avaler, puis il poussa un rugissement perçant qui me fit presque mourir de peur. »

Pouvez-vous deviner qui était la personne que notre jeune souris essayait de décrire à sa mère ? Ce n’était rien d’autre que le coq de la basse-cour, et c’était le premier coq que la petite souris avait vu dans sa vie.

« Si ce terrible monstre ne m’était pas tombé, poursuivit la souris, j’aurais fait la connaissance de la belle créature, qui avait l’air si gentille et si douce. Il avait une fourrure épaisse et veloutée, un visage doux et un regard très modeste, bien que ses yeux fussent brillants. En me regardant, elle agita sa longue et fine queue et sourit.

Je suis sûr qu’il était sur le point de me parler quand le monstre dont je t’ai parlé a poussé un cri déchirant, et j’ai couru pour sauver ma vie. »

« Ma petite, dit la mère souris, cette douce créature que tu as vue n’était autre que le chat. Sous son apparence gentille, il ne cherche qu’à nous manger. L’autre n’était qu’un oiseau qui ne te ferait aucun mal. Sois donc reconnaissante, ma chérie, d’en avoir échappé et, aussi longtemps que tu vivras, ne juge jamais les gens d’après leur apparence. »

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